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atlas10 mois de travail et au final, Pierre Agnola nous a concocté un atlas fourni de la biodiversité sur notre commune de Sanvignes.

Cet atlas n'est pas exhaustif mais comprend pas moins de 354 espèces végétales terrestres, 6 espèces végétales aquatiques, 90 espèces d'oiseaux, 20 espèces de mamifères, 10 espèces d'amphibiens, 6 espèces de reptiles, 17 espèces d'odonates (libellules), 40 espèces de papillons et 38 autres espèces d'insectes.

Il a recensé quelques espèces remarquables et rare comme des orchidées ou encore la cigogne noire (seulement 60 couples en France).

 

Cet atlas est disponible au téléchargement en cliquant ici.

 

La rubrique de Pierre Agnola

Les arrivées de nouveaux migrateurs

Il suffit de sortir dehors en milieu de journée pour s’en rendre compte : les chants des oiseaux sont omniprésents et différents de ceux entendus en hiver.
Les nouveaux arrivés sont la fauvette à tête noir, le coucou gris et le rossignol philomène.

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La rubrique de Pierre Agnola

20Qui dit printemps, dit nature en ébullition. La faune et la flore, encore engourdies et affaiblies par l’hiver, ressentant l’augmentation des températures et de la durée du jour, se réveillent peu à peu.
Cette période de l’année est ma préférée en termes d’observations naturalistes car le paysage, les couleurs, les sons évoluent chaque jour.
Pour vous permettre de vous familiariser avec la nature environnante qui ne cesse de changer durant cette période, je vous transmettrai chaque semaine mes observations naturalistes pour que vous appreniez à reconnaître les espèces présentes sur la commune.

21Aussi, le plus beau moment de cette semaine fut assurément ma rencontre avec une cigogne noire dans un bois de sanvignes.
La cigogne noire est une espèce particulièrement rare et protégée : il n’en existe que 37 à 60 couples nicheurs en France et pas plus de 500 en Europe !
Vous excuserez le flou des photos, mais vu mon étonnement et ma surprise lors de cette rencontre, je suis déjà heureux d’avoir pu en prendre deux !

Rubrique de Pierre Agnola

Vous en avez sûrement déjà vu lors de vos promenades Sanvignardes ou même dans votre jardin, je parle de ces cocons de soies blanches perchés aux extrémités des branchages des pins peuplant la commune. Ce sont des nids de chenilles processionnaires du pin, ravageur tristement célèbre à cause des dégâts qu’il cause sur les pinèdes.
Parce que cette espèce est souvent méconnue, cet article a pour objectif d’expliquer succinctement la biologie de ce ravageur ainsi que les techniques de luttes pour s’en débarrasser !

Présentation de l’espèce

14La chenille processionnaire du pin est la larve d’un papillon de nuit, le Thaumetopoea pytocampa. Cette espèce est responsable de lourds dégâts causés aux massifs de pins. En effet, le papillon adulte pond ses œufs en été sur une branche de pin (pin noir d’Autriche, pin laricio de Corse, pin Sylvestre, …).
Cinq à six semaines après la ponte, les chenilles naissent. Celles-ci se nourrissent du limbe des aiguilles de pins et se réfugient ensuite dans un petit cocon de soie pour muer. Au milieu de l’automne, après avoir réalisé 5 mues successives, celles-ci se réfugient en colonies dans un nid volumineux situé à l’extrémité des branches pour profiter de l’ensoleillement. Elles y passeront l’hiver.

Il convient de préciser que les chenilles processionnaires deviennent urticantes au troisième stade larvaire.
Dès les premières journées chaudes printanières, les chenilles descendent de l’arbre en procession, avec pour objectif de s’enfoncer dans le sol et de commencer leur phase de métamorphose en formant une chrysalide.
En plein été, après quelques mois de nymphoses, les papillons vont sortir de terre pour s’accoupler, et la femelle pondra ses œufs sur une branche de pin, refermant le cycle de vie de l’espèce.

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Rubrique de Pierre Agnola

8Les flocons de neige qui ont tapissé les paysages sanvignards de blanc nous le rappelle : l’hiver est rude. Alors que les animaux n’ont pas la chance d’avoir une maison chauffée et isolée, ceux-ci doivent faire face à ces conditions extrêmes. Aussi, nombreuses sont les stratégies développées, et affinées par les animaux au fil de l’évolution, pour survivre durant cette saison. Toutes doivent permettre aux animaux de satisfaire deux besoins primordiaux : se nourrir et faire face au froid hivernal.

 Certaines de ces stratégies sont connues par tous, comme l’hibernation de l’ours ou la migration des hirondelles. Mais saviez-vous que l’ours n’hiberne pas mais qu’il semi-hiberne ? Et Savez-vous ce qui pousse les hirondelles à partir chaque automne ?  
Ce sujet sera traité en deux rubriques successives. Cette semaine je vais essayer de lever les mystères entourant le merveilleux phénomène naturel qu’est la migration.

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